992 shaares
Lorsque, durant les années 1980, Margaret Thatcher et Ronald Reagan réduisirent de manière considérable la fiscalité des plus fortunés, l’argument le plus souvent invoqué par certains économistes tenait en une métaphore : le “ruissellement” de richesse descend des plus favorisés vers les plus pauvres. Il est certain que ces largesses fiscales ont fortement contribué à l’envol de la dette publique, tant aux États-Unis qu’en Angleterre. Ont-elles alimenté la croissance économique de ces deux pays ?