Ça fait belle lurette que l’on ne rédige pratiquement plus de documents à la main, ce, grâce aux avancées technologiques. Tout est désormais fait sur un ordinateur à l’aide de logiciels dédiés. Ce détail est d’une importance capitale puisqu’il introduit des variables supplémentaires qui attestent de l’authenticité d’un document. Au Canada, Gerald Mc Goey vient de l’apprendre au travers d’une décision de justice rendue publique au début de ce mois ; le 4 janvier pour être exact.
La version courte de l’affaire Gerald Mc Goey est qu’il a été jugé coupable de falsification de documents dans le but de protéger certains de ses biens immobiliers contre une procédure de faillite de l’entreprise de télécommunications dont il était le CEO. Pour mettre un chalet et une ferme hors d’atteinte de ses créanciers, Mc Goey a produit deux déclarations signées pour attester de leur transfert aux enfants de son épouse. D’après ce que rapporte le quotidien canadien National Post, le chalet et la ferme ont été transférés en 1995 et 2004 si l’on s’en tient aux dates sur la documentation. Petit problème cependant (celui qui a fait la différence devant la cour Supérieure de justice de l’Ontario), des experts ont relevé que les justificatifs ont été édité à l’aide de polices qui n’existaient pas au moment de leur présumée création.