Au début des années 2000, alors que Windows NT 4.0 était sur le point d'atteindre sa fin de vie, des administrations publiques (villes et autres organisations gouvernementales) ont commencé à étudier la possibilité de passer à Linux et abandonner les logiciels et systèmes propriétaires. L'une de ces administrations était la ville de Munich. Elle a décidé de lancer LiMux, son projet pour passer à Linux, en dépit d'une tentative de dissuasion de Steve Ballmer, en 2003. Après avoir bravé de nombreux obstacles, en 2013, 15 000 ordinateurs ont migré vers LiMux, un pas qui faisait de la ville un pionnier de l’open source. Mais aujourd'hui, il est presque certain que Munich va revenir à Windows et aux logiciels de Microsoft. Qu'est-ce qui n'a pas marché et quelles leçons faut-il en tirer ? C'est sur ces points qu'est revenu le président de la Free Software Foundation Europe (FSFE), Matthias Kirschner, lors d'une conférence à l'Open Source Summit Europe à Prague.
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