Dans son rapport public annuel 2018, la Cour des comptes a reconnu l'intérêt du logiciel libre, décrit comme un « puissant facteur d’efficience et d’influence » mais aussi une façon de répondre à un « enjeu de sécurité et de souveraineté ».Si le logiciel propriétaire occupe encore une place importante dans les ministères et les administrations, à l’image des contrats passés avec Microsoft pour la défense et l’éducation nationale, ce qui a le don d’exaspérer les partisans du logiciel libre, qui aimeraient bien voir l’État entamer une cure de désintoxication, le rapport de force n’est plus aussi déséquilibré que par le passé.Des initiatives favorables au logiciel libre existent, comme le socle interministériel de logiciels libres : il s’agit d’une liste actualisée tous les ans dans laquelle l’État, via sa Direction interministérielle du numérique et du système d’information et de communication (Dinsic) et les directeurs des systèmes d’information des ministères, regroupe les programmes recommandés en la matière.
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