Le fondateur de WikiLeaks a été libéré de sa prison britannique et a pu rejoindre son Australie natale. C’est la fin d’une saga judiciaire de quatorze ans.
Après des années d’appels et de litiges judiciaires, le fondateur de WikiLeaks, Julian Assange, a conclu un accord avec le gouvernement américain.
Il faisait l’objet de plusieurs chefs d’accusation pour utilisation abusive d’ordinateurs et espionnage, pour avoir publié sur WikiLeaks des documents sensibles du gouvernement américain fournis par Chelsea Manning. Washington a affirmé à plusieurs reprises que les actions d’Assange mettaient en péril la sécurité nationale des États-Unis.
Ce mercredi, devant le tribunal fédéral américain de Saipan, dans les îles Mariannes du Nord (choisi en raison du refus d’Assange de se rendre sur le territoire continental des États-Unis, ainsi que pour sa proximité avec l’Australie), Assange, libéré la veille de la prison londonienne où il était détenu depuis cinq ans, a plaidé coupable d’un chef d’accusation au titre de la loi sur l’espionnage. Les autres chefs d’accusation le visant ont été abandonnés et la demande d’extradition vers les États-Unis retirée. Assange a ensuite pris un autre vol pour rentrer à Canberra, où il a été accueilli par ses proches.
Au total, le président sortant Donald Trump aura prononcé 30 573 mensonges selon le Washington Post. Soit, en moyenne, plus de vingt par jours !
Le mandat de Donald Trump représente sans conteste un tournant dans l’histoire du fact-checking. Et les journalistes qui ont dû vérifier les déclarations du président américain n’ont pas beaucoup dormi pendant quatre ans. Au total, il aura prononcé 30 573 mensonges selon le Washington Post. Soit, en moyenne, plus de vingt par jours.
Dès son investiture, le 20 janvier 2017, le milliardaire énonce dix contre-vérités. Mais avec le recul, on s’aperçoit qu’il avait été plutôt raisonnable en cette occasion. De six affirmations fausses énoncées par jour la première année, il est passé à seize la deuxième, à 22 la troisième et à 39 la dernière.
Son dernier discours, le 19 janvier, contenait 19 intox déjà prononcées. Il a non seulement affirmé pour la 19e fois qu’il avait gagné le vote des électeurs, mais aussi qu’il avait fait la plus importante réforme fiscale de l’histoire américaine, ce qui est faux, pour la 296e fois. Et il a encore répété un mensonge sur la croissance américaine soi-disant au plus haut pendant son mandat, pour la 493e fois.
Ces deux dernières affirmations constituent des records. Dans l’ensemble, Trump a davantage menti sur l’économie, la fiscalité, le commerce extérieur et l’emploi… Au total, sur toutes ces questions, il a prononcé 7 568 mensonges. Par ailleurs, les deux thèmes principaux de sa fin de mandat, le coronavirus et l’élection présidentielle, lui ont donné du grain à moudre. Il a prononcé respectivement sur chacun de ces sujets, 2519 et 3035 intox. Sa meilleure performance ? Le 2 novembre dernier, à la veille de l’élection, le président énonce 503 fake news.